Quand on part pour quelque destination, certes française, mais néanmoins bien éloignée par rapport à notre région, les heures d'autoroute sont longues... Heureusement me direz-vous, en femmes avisées et ménagères prudentes que nous sommes (on dirait un article de magazine des années 50!!!), nous emportons notre crochet et nos pelotes de laine et nous travaillons. Ça fait passer le temps, et l'autoroute permettant une allure constante, sans à-coups ni virages, on n'a pas l'estomac qui fait du yo-yo comme sur les routes de campagne. On peut donc s'adonner sereinement au plaisir de voir surgir sous nos doigts de mignonnes petites choses colorées.

Voici donc le résultat de plusieurs heures de route, en rentrant, dimanche dernier, de vacances. Le modèle s'appelle "Kinoko" parce que ça signifie "champignon" en japonais. Je l'aurais bien appelé "Amanite tue-mouche", vu qu'il fait indéniablement songer à ce superbe spécimen de nos sous-bois d'automne, mais avouez que ça fait nettement moins poétique !!!

La robe expérimente un nouveau point, bicolore ici, mais on peut tenter toutes les variations possibles car le fil est coupé à chaque rang de pois ou "nopes" si on utilise le lexique du tricot. Le même motif se retrouve en exemplaire unique sur les ballerines.

Le bonnet m'a bien amusée. Je voulais quelque chose qui permette de garder les couettes apparentes. C'est donc un modèle à "trous", agrémenté de deux liens, laissant passer et retenant tout à la fois les mèches de cheveux.

Telle quelle, je trouve cette tenue plutôt rigolote... Mais je ne doute pas que votre créativité débordante saure me surprendre dans les versions que vous en ferez.

Demandez la fiche, elle est à votre disposition.